Waouh je m'attendais pas du tout à cette chute!

Moi qui n’aime pas les thrillers d’habitude, là, je dois avouer que j’ai été scotchée ! Magnifique ! Et la fin, une perle !

Je ne l'avais pas senti venir mais c'est juste brillant ! La chute est géniale

L'intrigue est vraiment intéressante, par contre je trouve le style adopté pour la femme - maître chanteur est pas assez brossé, un poil cliché. En retravaillant un peu ce texte tu auras une superbe nouvelle.

Le twist final est original et crédible dans son idée, mais nous a un peu déçus dans sa réalisation, et c’est le point que nous t’encourageons principalement à travailler : les indices laissés par la femme de l’éditeur ne sont pas suffisamment « évidents ». Ta nouvelle serait un réel tour de force si le lecteur se disait « Mais bien sûr ! Comment ai-je pu ne pas deviner ? », ce qui n’est pas possible actuellement. Ose jouer avec lui, laisser davantage d’indices annonçant la surprise finale dans le début de ta nouvelle, sans te trahir toutefois : c’est un équilibre subtil à trouver, mais nous avons toute confiance en toi pour y parvenir ! A très bientôt, Camille, équipe Fyctia

Bonjour St. Clare, Comme promis, voici le retour du jury sur ta nouvelle ! Nous avons eu peur pour la suite en lisant les premières lignes de ton histoire, qui nous ont semblé assez plates : d’ailleurs, sont-elle vraiment nécessaires ? Heureusement, tu te rattrapes très vite avec la lettre reçue par l’éditeur, qui capte tout de suite l’intérêt du lecteur. Rédiger un texte d’un auteur fictif dans son propre écrit est un exercice difficile, et tu t’en sors avec brio : le style de l’expéditeur de la lettre est bien caractérisé et différent de celui de la narration. L’étau se resserre rapidement autour de l’éditeur, ce qui était nécessaire au vu du format imposé par le concours, mais progressivement, efficacement, et de manière vraisemblable : menaces vagues, puis sur les membres de la famille, disparition de l’assistante… La curiosité est titillée et l’ambiance installée en un demi-chapitre seulement, ce qui n’est vraiment pas facile ! Le deuxième chapitre est également très réussi : on sent l’angoisse de l’éditeur monter, et la nôtre avec elle. Chaque proposition de manuscrit agit comme un cliffhanger sur le lecteur et permet de donner un rythme haletant au récit. Tu confirmes ainsi ta maîtrise des montées de tension, que tu nous avais déjà montrée dans « Le Pont du Diable », alors qu’il s’agit là d’un texte beaucoup plus court : bravo !