J'ai ris mais ris quand j'ai lu ton commentaire xD

La seconde séance photo devrait te plaire alors ;)

Autre point : le récit ne se déroule pas pour la énième fois aux Etats-Unis. Je ne comprends pas cette manie de toujours faire évoluer des personnages là-bas. Il y a tant de pays, de possibilités que de restreindre à un secteur n’a fait que créer un cliché. Que tu ais choisi l’Allemagne est une très bonne idée (même si Max vient de L.A à la base, bien que natif de Berlin (si mes souvenirs sont bons) – j’avais eu une petite appréhension au départ – mais Sascha vient de France.) Ton introduction suit l’avertissement dans ton avant-propos : tu fais entrer en scène Maximilian, son métier, quelques indices sur son background, un sursaut d’érotisme pour émoustiller les plus férues et les accrocher d’emblée, mais qui sert aussi à cerner ton héros. Cette facilité qu’il a d’attirer les femmes sans s’en plaindre, avec en sus cette sensibilité que tu ne fais qu’effleurer au départ. Il n’a en effet jamais eu une pensée radicalement égoïste quant à la sexualité. C’est dans le partage ou dans le plaisir offert : il respecte la femme. Mais ce prologue reste ambigu sur sa perception de la gente féminine, puis se clarifie par la suite avec Sascha.

C’est un bon point positif puisque le lecteur apprend à connaître le personnage au fil des pages ; beaucoup ont tendance à faire un descriptif du protagoniste un peu comme une carte d’identité : nom, prénom, âge, hobby, désir, envie, rêve (un site de rencontre plutôt, en fait.) En outre, on découvre Max ou Sascha à travers le regard de l’autre et, ma foi, je trouve ça subtil puisque c’est comme si on voyait à travers le fameux objectif du réflex du héros (que ce soit volontaire ou non.) C’est un effet qui ne peut que servir à ton récit et au background de ton photographe – une symbolique sympa. Attention néanmoins : dans une NR, il est vrai que ce qui est apprécié (de ce que j’ai cru remarquer) c’est l’insistance sur la beauté des personnages : « magnifique », « sublime », « bien musclé », ect. De quoi faire fantasmer, rêver et un peu plus gonfler nos complexes (haha !) C’est ce qui plait, mais je pense qu’il ne faut pas trop en abuser non plus. A toi de voir ce que tu en penses, bien sûr, mais peut-être alléger un peu cette insistance hors séances de photographie (qui là, justifient tout à fait cette fascination et tout ce détail.)

.) En dehors des séances, ça risque d’instaurer une redondance à force. « Oui, on sait qu’elle est belle. » « Oui, on sait qu’il est sexy. » et tout le tutti quanti. Pour l’instant, l’équilibre se maintient à peu près, avec quelques chutes dans certains chapitres où j’ai pensé que ce n’était pas très utile sur l’instant T. Cela risque d’être difficile à bien doser entre le mannequin, la femme, le désir palpable… C’est un gros challenge pour ne pas tomber dans le vice d’en faire trop pour sublimer les protagonistes aux yeux des lecteurs. Comme ce point participe aux descriptions, je vais les aborder à la suite. Je les trouve très intéressantes, bien menées, avec un bon vocabulaire pour les retranscrire au mieux, mais j’en ai parfois survolé quelques-unes. Certaines étaient si détaillées qu’elles me sortaient un peu de ma lecture ou de l’ambiance sur le coup – surtout lorsqu’on lit d’un bloc. Il y a aussi une si grande précision que je me demande si le héros est capable de le « penser » étant donné que nous sommes du PdV soit de Max, soit de Sascha. C’est parfois presque chirurgical, un peu aussi dans un lexique d’architecte pro’ ou décorateur d’intérieur de profession. Je ne sais pas si je suis très claire. Là aussi il faut chercher le bon dosage pour ne pas en faire trop ni pas assez, sauf s’il faut appuyer sur une en particulier, en étant conscient qu’elle sert l’intrigue.

Par exemple, la maison. La merveilleuse maison. Tout le soin que tu as apporté à celle-ci, on comprend d’office que ce sera le point de chute principal des héros et qu’une histoire tourne autour ou y a pris place (en plus d’une remarque de Johan au sujet du propriétaire « légitime. ») – c’est à la description de l’intérieur que j’ai un peu tiqué sur certains détails très poussés. A voir si tu as estimé qu’étant photographe, Max est plus enclin à détenir un tel vocabulaire. Et a contrario, il y a la description de la salle de bain (par exemple) que j’ai trouvé très poussée « pour ce que c’est. » A voir là aussi si tu avais une idée bien en tête pour plus tard, s’il fallait accentuer cette pièce à ce point. Concernant l’intrigue, pour l’instant, je ne sais pas trop quoi en penser. On est surtout centrés sur Max/Sascha (Saschx ?), ce qui tourmente la jeune femme, tout le mystère qui tourne autour d’elle, de cet Alec…